Au hasard des mots · recueil de poèmes
Support print · Mise en page · Charte graphique · Écriture des poèmes
À propos du projet
Création et mise en page d’un recueil de poèmes de 108 pages en suivant la méthode de l’écriture automatique.
L’écriture automatique en poésie est une technique d’écriture spontanée où l’auteur laisse libre cours à son imagination sans filtre ni censure. Popularisée par les surréalistes au début du XXe siècle, elle vise à exprimer la pensée profonde, l’inconscient et l’intuition, hors de toute logique rationnelle ou contrainte stylistique. Cette technique met le hasard au centre de la création artistique.






Ma méthode de création
Pour rédiger le recueil de poème en écriture automatique j’ai fait appel au hasard. J’ai pris cinq livres au hasard dans ma bibliothèque et j’ai construit les poèmes en sélectionnant un mot au hasard sur la première ligne de chaque page des livres.


Partie 1 : Le bruit romantique d’une âme
Poèmes inspirés du livre de Livia Meinzolt : Le bruit des pages, Pocket, 2020.
Couleur : magenta foncé.
Cette couleur fait écho au personnage principal de l’œuvre, Éva, une femme passionné par la littérature, qui va mettre beaucoup d’énergie pour résoudre les mystères qui se présentent à elle, et qui n’hésite pas à partir pour un long voyage en Russie pour y trouver des réponses. Le tout enrobé dans un trio amoureux touchant et passionnel.
Éléments graphiques : une ligne continue au fil des pages symbolise l’aventure d’Éva. D’abord une ligne, pour Éva ; puis deux, quand Apollinarya apparait ; et finalement les lignes se rejoignent pour ne devenir plus qu’une car les deux femmes sont une seule et même personne, à deux époques différentes.
Partie 2 : L’invitée de poche
Poèmes inspirés du livre de Nora Roberts : L’invitée de l’orage, Mosaïc Poche, 1983.
Couleur : camaïeu de bleu clair.
Cette couleur résonne lors de la rencontre entre Ryan et la magicien Pierce Atkins au cours d’une nuit d’orage et fait écho au lac sans fond dans lequel Ryan se débat pour prendre confiance en elle et en les autres. Une profonde sensation d’étouffement, puis l’apaisement.
Éléments graphiques : du texte vibrant. Il met en exergue l’hésitation des personnages. La difficulté et l’appréhension de faire un choix qui change sa vie.


Partie 3 : La faute intégral
Poèmes inspirés du livre de d’Émile Zola : La faute de l’abbé Mouret, Le Livre De Poche, 1979
Couleur : vert.
Ce livre est une tranche de vie, sans début ni fin. Un cycle tranquille. J’ai choisi la couleur verte pour ce poème en référence au magnifique jardin dans lequel l’abbé Mouret rencontre Albine.
Éléments graphiques : certains mots du texte vibrent, ils symbolisent l’amnésie de l’abbé Mouret qui le perturbe et ses souvenirs qui reviennent au fur et à mesure pour combler le vide de son esprit.
Partie 4 : Cthulhu
Poèmes inspirés du livre de H.P Lovecraft : Le mythe de Cthulhu, J’ai Lu, 1931.
Couleur : bleu foncé, presque noir.
Des chapitres courts et glaçants, l’horreur à l’état pur. Une lecture qui glace le sang, très marquante.
Éléments graphiques : les titres de chapitre sont très visibles, comme un grand coup de tampon sur la page pour marteler la vision horrifique de cette histoire.


Partie 5 : Dexter Ward
Poèmes inspirés du livre de d’H.P. Lovecraft : L’affaire Charles Dexter Ward, J’ai Lu, 1956.
Couleur : noir.
Obscur, angoissant, sombre. Cette histoire est enlisée dans un profond désespoir rempli d’horreur.
Éléments graphiques : au fil de l’histoire, on pense que le protagoniste va réussir à trouver une issue à son funeste destin mais la réalité est implacable. Rien ne sortira du cadre et la fin est immuable. Rien ne sert de lutter. Il ne reste que le désespoir symbolisé par ce cadre autour des pages, qui étouffe le texte.